Tréhorenteuc

Au sud-ouest de la Forêt de Paimpont ou Forêt de Brocéliande, cette commune fait partie de la légende Arthurienne au même titre que Paimpont et Concoret



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Sainte Onenne est une sainte bretonne que l’on dit légendaire, son culte n’est honoré qu'à Tréhorenteuc qui lui a donné le nom de son église.

Elle serait la plus jeune des sœurs de saint Judicaël. Elle aurait fait vœu de pauvreté et aurait mené une vie humble et pieuse de gardienne d'oies et échappant à un viol grâce à la protection de ces oiseaux (par les faveurs de la Vierge Marie).

Sainte Onenne, même sans avoir accompli de miracles, gagne une certaine popularité, attirant de nombreux pèlerins à Tréhorenteuc dès le XIXe siècle.

Sur décision de L'abbé Henri Gillard, une procession en son honneur aurai lieu le 15 août. Depuis les années 1990, cette procession est tenue à Tréhorenteuc chaque année.

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LE GRAND VITRAIL DU GRAAL

Comme dans toutes les réalisations présentes dans l'église de Tréhorenteuc, l'abbé Gillard, à la lumière du grand vitrail, propose plusieurs lectures, le Recteur adresse tout d'abord un message cultuel, essence même de sa mission pastorale. Il propose aussi une lecture idéographique à travers laquelle, par symboles, il exprime le lien, l'harmonie et la compréhension nécessaires entre les hommes, les cultures, les civilisations...

Par la beauté du vitrail, il se tourne enfin vers ceux qui emportent simplement, par le plaisir des yeux, une vision merveilleuse... avec peut-être l'envie de revenir pour tenter d'en savoir plus.


LE LAPIN

Sur le plan symbolique, le lapin est lunaire. Dormant le jour, il gambade la nuit. Comme la lune, il sait apparaître et disparaître, avec le silence et l'efficacité des ombres... Par sa nature, il est l'intermédiaire entre l'Homme, dont il est l'animal familier, et l'Invisible.

En bas et à gauche du grand vitrail, par sa présence discrète aux côtés d'un de ses comparses, le lapin chuchote à qui veut bien l'entendre qu'il existe des secrets à découvrir derrière l'apparence des images.

Le lapin est le gardien des secrets du vitrail. Il en est aussi le passeur. À sa façon, il tend l'indispensable clé de la "Porte est en dedans". À chacun d'ouvrir les yeux pour tenter de décrypter le sens caché des messages.

LE GRAAL, LE CHAUDRON

Les Celtes avaient leur Graal. Il était représenté par le Chaudron de la Connaissance.

Chez les Chrétiens, dans la légende, le Graal a pour origine une émeraude qui est sertie sur la couronne de l'Ange de lumière, Lucifer. Lorsque celui-ci commet la faute, son émeraude se détache, tombe du ciel et atterrit sur le Paradis terrestre. Retrouvée par les hommes, elle est transmise de générations en générations jusqu'à devenir la coupe utilisée par Joseph d'Arimathie pour recueillir le du Christ. Par la suite, le Graal disparaît. Les chevaliers de la Table Ronde ont alors pour mission de partir à sa recherche : la fameuse Quête du Graal.

Le meilleur d'entre eux, Galaad, le chevalier au cœur pur, devient l'élu.

Placé au cœur du grand vitrail qui lui est dédié, le Graal illumine tout ce qui l'entoure. La coupe est de couleur verte, couleur de l'espérance d’une vie éternelle.

Lorsqu'on se trouve dans l'église, on observe que la coupe du Graal est présente sur les trois vitraux visibles dans le chœur. La tonalité du vert évolue de façon chronologique : du vert foncé durant le repas de la Cène, il devient plus clair lors de la crucifixion, pour finalement devenir lumineux et irradiant sur le grand vitrail à l'instant de la résurrection de Jésus.

LE CHRIST ET JOSEPH D'ARIMATHIE

Le Christ est debout. Sa tête est couronnée d'une auréole.

Agenouillé en face de lui, son disciple Joseph d'Arimathie vient recueillir les gouttes de son sang dans la coupe du Graal, dont il devient le gardien.

Sur le flanc du Christ, on remarque la plaie qui a été portée par la lance d'un légionnaire romain. Cette plaie devrait se situer à gauche, côté cœur. En la faisant figurer à droite, l'abbé Gillard a voulu souligner la signification symbolique de cette blessure d'où jaillissent, à travers le jet de sang, la lumière de vérité et les merveilles de Dieu déversées dans la coupe du Saint Graal.

LES COULEURS ET LES SYMBOLES

Comme c'est le cas pour les chevaliers réunis en harmonie autour de la Table Ronde, l'abbé Gillard, à travers le grand vitrail, a souhaité exprimer le message du Christ visant à voir s'établir, entre tous les hommes, l'harmonie, l'amour, la paix et l'universalité.

Cet objectif se manifeste symboliquement par les couleurs. Dans le vitrail, on observe une dominante bleue, celle du masculin, et une autre rouge, dont le dérivé est le rose dévolu au féminin.

Avec la fusion du bleu et du rouge, on obtient la couleur violette (comme la robe portée par le Christ) : le mélange parfait, l'harmonie parfaite entre l'homme et la femme et celle de tous les hommes au sens large.

Parallèlement aux couleurs, cette harmonie est traduite par la coexistence de plusieurs mondes : l'image du Christ et des évangélistes pour les Chrétiens, le monde celte avec l'omniprésence des feuilles de chêne sur l'ensemble du vitrail (symbole du culte de la nature) et le monde légendaire avec la quête du Graal des chevaliers de la Table Ronde.

La conception du vitrail répond aussi à une harmonie parfaite : celle qui découle du Nombre d'or dont l'existence est rappelée par l'inscription 1,618 figurant sur le mur de l'église près des fonts baptismaux.

LES QUATRE ÉVANGÉLISTES

Sur les côtés du vitrail, on peut voir les quatre évangélistes. Associés autour du Christ, ils forment le tétramorphe qui symbolise l'universalité de la présence divine, comme le souligne l'inscription phonétique " le Seigneur Dieu Maître de tout ", qui figure sur le mur de l'église, en dessous du grand vitrail.

Ces quatre écrivains sacrés ont écrit la vie et la doctrine de Jésus Christ. À partir du Vème siècle, dans les œuvres artistiques, les évangélistes sont souvent représentés sous forme de figures symboliques empruntées à l'Apocalypse de Saint Jean. Un ange est attribué à Saint Mathieu, un lion à Saint Marc, un taureau à Saint Luc et un aigle à Saint Jean.

C'est ainsi qu'ils figurent sur le grand vitrail.

LE BLASON 1

Nous sommes en Bretagne. Ce blason en est le symbole avec les hermines. Il est divisé en cinq parties. L'une d'entre elles est grisée. Elle rappelle que ce vitrail a été réalisé peu de temps après la création administrative de la région Bretagne et l'amputation du département de la Loire Inférieure, devenu Loire Atlantique, dont la Bretagne doit faire le deuil depuis le régime de Vichy.

LE BLASON 2

Nous sommes à Tréhorenteuc. l'aigle présent sur le vitrail évoque celui qui est représenté sur les armoiries de la famille de l'Aage qui furent les seigneurs de Rue Neuve et généreux donateurs de l'église durant plusieurs générations.

LE BLASON 3

Le blason du Saint-Sépulcre est formé de cinq croix potencées rappelant les cinq plaies de Jésus.

Il est représenté cinq fois sur le sol de l'église Cette croix de Jérusalem, dite aussi croix de Saint André, fut celle des Croisés.


Chaque réalisation présente dans l'église de Tréhorenteuc renvoie à une autre. Le grand vitrail a pour miroir la mosaïque qui lui fait face. Tous les symboles présents dans le grand vitrail s'y reflètent et s'y transposent. Le Christ est représenté par le Cerf blanc dont la tête est ceinte d'une auréole. Il porte au cou un collier où est suspendue une croix. Il est entouré de quatre lions, les quatre évangélistes. Dans la légende, Lancelot voit apparaître le cerf blanc et les lions. Ils passent sans daigner lui adresser un regard avant de disparaître par enchantement. Lancelot s'interroge. Le soir, un vieillard l'incite à renoncer à sa vie dissolue avec la reine Guenièvre. Lancelot ne peut s'y résoudre et échoue dans sa quête du Graal.

Dans la mosaïque, le cerf blanc, c'est le Christ du monde chrétien, mais c'est aussi la divinité Cernunnos des Celtes. C'est également le Merlin de la légende.

Miroir du grand vitrail, la mosaïque fait apparaître la féminité avec la fontaine de Barenton en forme de croissant de lune. Nous sommes dans le monde des eaux, domaine des fées. Plus haut, les arbres de Brocéliande, dont le plus gros épouse la forme d'un soleil, représentent le masculin. Présente dans le grand vitrail sous la couleur violette de la robe du Christ, l'harmonie parfaite de l'Homme se reflète sous l'apparence d'une toute petite ancolie (chère à Léonard de Vinci) visible au centre de la mosaïque.


Deux personnages se font face dans la partie inférieure du vitrail. Il s'agit du Guégonnais Louis Thétiot, et de sa mère, respectivement cousin et marraine de l'abbé Gillard. Lorsque son fils est tué en 1944 par une rafale de mitrailleuse, Mme Thétiot décide de léguer la ferme qu'elle lui destinait à son filleul, l'abbé Gillard. Avec la vente de cette ferme familiale, le grand vitrail a pu être réalisé par l'atelier Gruber en 1951.

On remarque une perle bleue située entre ces deux personnages. Elle est un appel à la spiritualité et invite tout un chacun à prier pour les donateurs du vitrail.

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La mosaïque miroir du grand vitrail
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Le Grand Vitrail Du Graal
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Sur la route du Val Sans Retour

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Avril 2025 : Marché Artisanal

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